mardi 5 avril 2011

Romaine : un sujet à haute tension

 

Il va sans dire que tous ne sont pas d'accord avec la position que prend l'équipe de 'Chercher le courant'. Suite à la discussion avec M. Boisclair, qui a pu faire valoir son point de vue devant l'assistance de l'amphithéâtre IBM, jeudi dernier, voici quelques contre-arguments et billets écrits sur le sujet : 




Commençons d'abord par le communiqué qu'a émis le 1er février Hydro-Québec en réponse au documentaire de messieurs de Gheldere et Boisclair.

Voici un article du Devoir en réponse au communiquéd'Hydro-Québec : 'Harnachement de la rivière Romaine - Chercher le courant met à mal Hydro-Québec' par Louis-Gilles Francoeur.

'La réplique d'Hydro-Québec passe évidemment sous silence le sacrifice de toute la majesté et la beauté de cet écosystème nordique vierge, comme s'il n'avait pas de valeur ou de place dans le débat.'

'[...] la société d'État s'est plutôt lancée dans une sorte de comptabilité créative en soutenant que son coût de revient de 10 ¢/kWh, étayé par des calculs précis et détaillés devant la commission d'enquête du BAPE, avait soudainement fondu de 30 %, au point de battre les meilleures énergies alternatives. Le nouveau coût de revient du complexe la Romaine serait dorénavant de 6,4 ¢/kWh.'

Sur son blogue, le journaliste Jean-François Lisée a écrit un premier billet le 15 février 2011, après avoir vu le documentaire 'Chercher le courant' : 'L'erreur électrique'.

'[...]ils tentent de coller à ce passé pour affirmer que La Romaine est la rivière de trop, celle qui ne répond plus au rêve de Lévesque et des bâtisseurs d’hier. Sauf pour quelques brefs dérapages, ils réussissent à garder ce cap et on sent que les débats ont du être rudes, autour de la table de montage, pour avoir gardé un angle aussi restreint, mais d’autant plus efficace.'

Puis, en réponse à un billet (Le vrai choc électrique) de son collègue, Pierre Duhamel de L'actualité, a écrit un second billet : 'L'erreur électrique au carré'.

'En fait, pour adopter la logique de Pierre, ce n’est pas de La Romaine dont on a besoin. C’est de l’énergie qu’elle produira. “Chercher le courant” offre au moins trois façons de produire ou de rendre disponible autant d’énergie à moindre coût.'

'Les écolos ont eu hier raison sur les émission polluantes des voitures, qu’on a réduites; sur les pluies acides, qu’on a freinées; sur le Suroît, qu’on n’a pas construit; sur l’industrie des gaz de schiste, dont le gouvernement admet aujourd’hui qu’elle est sujette à caution.  Ils méritent, au moins, la politesse d’être écoutés avant d’être contredits.'

Puis, deux jours plus tard, le 17 février, M. Lisée publiait un troisième billet : Les castors contre-attaquent, présentant les arguments allant à l'encontre de la position du film.

'Je rends compte ici des contributions qui m’ont semblé, jusqu’ici,  les plus riches en information. Elles vont principalement dans le sens d’une défense économique et parfois écologique de la construction de La Romaine. Et offrent, à mon avis de généraliste, une meilleure défense du projet que ce qu’en a fait jusqu’à maintenant Hydro-Québec.'

L'une des contributions citées est celle de Pierre-Olivier Pineau, spécialiste en matière d'énergie à HEC Montréal. Voici l'entrevue qu'a fait Gérald Fillion (Radio-Canada) avec M. Pineau au sujet du film, mise en ligne le 8 février 2011 :

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